Hernie discale : symptômes - traitements
hernie discale : symptomes, traitements

Hernie discale

Orthopédie


Hernie discale : prise en charge orthopédie en Ile De France


Les symptômes de la hernie discale

Habituellement, la hernie discale se manifeste d’abord par une douleur dans le bas du dos (lombalgie). Celle-ci évolue de manière plus ou moins brutale pour se prolonger ou se transformer en une douleur qui descend le long de la jambe : une sciatique, qui touche la face postérieure de la cuisse ou de la jambe et du pied, plus rarement une cruralgie, située sur la face antérieure de la cuisse.

 

Douleur située dans le bas

  • Douleur située dans le bas, la lombalgie s’explique par la présence de la tension à l’intérieur du disque et par son dysfonctionnement. Au fur et à mesure de la formation de la hernie, la pression interne du disque va décroître et l’intensité de la lombalgie diminuer pour être remplacé par la douleur de la jambe. Il faut se méfier des lombalgies à répétition car elles peuvent être annonciatrices de crise ultérieure de sciatique ou de cruralgie.

La sciatique

  • La sciatique représente la douleur de la jambe la plus fréquemment rencontrée. Il s’agit d’une douleur localisée le long du trajet d’un nerf rachidien, la racine du nerf sciatique, en rapport avec la compression réalisée par la hernie discale ; cette douleur peut s’accompagner d’une raideur.
    Cette douleur touche le membre inférieur : face postérieure de la cuisse et du mollet, talon et plante du pied (bord externe) pour la racine S1 et face postéro-externe de cuisse et de jambe, en avant de la malléole externe et dos du pied (gros orteil) pour la racine L5.
    Moins fréquemment, la hernie comprime la racine de L4 et provoque une douleur se situant sur le trajet d’un autre nerf rachidien : le nerf crural. La douleur se situe alors sur la face antérieure de la cuisse : il s’agit d’une cruralgie.

Les caractéristiques de la douleur

Tout effort qui augmente la pression abdominale (et donc la pression sur le disque), toux, éternuement, défécation augmente l’intensité de la douleur et peut reproduire son trajet qu’il s’agisse d’une sciatique ou d’une cruralgie. Ces signes sont très évocateurs de l’origine discale de la lombosciatique.
D’une manière générale, la douleur a tendance à s’exacerber dès qu’on sollicite les muscles du dos : lorsqu’on se penche vers l’avant, qu’on éternue ou qu’on déploie un effort.
Les douleurs sont parfois très invalidantes : elles peuvent en effet être très intenses, persistantes et entraîner des répercussions importantes sur la vie quotidienne (chez certaines personnes, la douleur ne peut être calmée que par le repos et une position « en chien de fusil » qui permet de détendre le nerf de la jambe). Néanmoins, grâce aux tests d’imagerie médicale, on sait maintenant que deux personnes qui ont un problème de hernie identique n’auront pas nécessairement les mêmes symptômes ; chez certaines personnes la hernie passe inaperçue, tandis que chez d’autres elle est terriblement douloureuse.

Face à cette douleur, le médecin pratiquera un examen clinique pour confirmer le diagnostic.
Il retrouvera généralement un signe de Lasègue (reproduction de la douleur dans le membre inférieur à l’élévation de la jambe) ou de la sonnette (reproduction de la douleur dans la jambe à la pression du rachis).
Il recherchera une éventuelle complication neurologique.

 

Quand doit-on vraiment s’inquiéter et consulter en urgence ?

  • Lorsqu’on n’arrive pas à calmer une sciatique (la douleur est intense et persistante et il est impossible de poser le pied par terre).
    A ce stade, seuls les médicaments morphiniques ou les perfusions d’anti-inflammatoires, administrés en milieu hospitalier, peuvent permettre d’agir efficacement sur la douleur.

  • En cas de paralysie : perte de contrôle des mouvements des pieds ou bien jambe qui se dérobe. Une intervention chirurgicale peut alors s’imposer.

  • En cas de troubles sphinctériens : incontinence (pertes d’urines,   parfois de selles), mictions impérieuses (difficultés à se retenir) ou efforts de poussée pour uriner. Il s’agit alors d’une extrême urgence et la chirurgie est le seul traitement possible. Il faut savoir qu’une consultation trop tardive expose à des séquelles avec incontinence quasi permanente.